Une problématique de longue date.
Depuis de nombreuses années, le CEFER a questionné les autorités compétentes, afin de trouver des solutions efficaces en matière de sécurité de la ZA.
Les récents faits de cambriolages témoignent si besoin en était, l’importante de mettre en œuvre des moyens pour tenter de contrer ces agissements.
Une solution qui passe par la vidéosurveillance
La Direction des Services juridiques nous a informés que le Collège de Police de Andenne a décidé en séance du 12 mars 2015 de passer un marché public de fournitures et de mise en œuvre d’un système de vidéosurveillance urbaine.
Ce marché public a été attribué à la société Cofely-Fabricom.
Il était prévu qu’ils mettraient tout en œuvre pour obtenir les autorisations ad hoc afin d’installer le matériel de vidéosurveillance (caméras + coffrets+packs batteries) sur les mâts existants et de disposer des raccordements électriques.
Une mise en place fin mars 2016.
Il semblerait que les opérateurs de téléphonie GSM n’aient pas vu d’un très bon œil, l’usage de leurs mâts.
Une des raisons probable du long délai de mise en œuvre des installations.
Le système de vidéosurveillance devrait cependant être opérationnel, en ce compris sur le zoning de Fernelmont pour la fin de ce trimestre.
Lecteur de plaques d’immatriculation.
Pour rappel, le dispositif devrait être capable de lire et d’enregistrer les plaques des véhicules aux 2 entrées possibles de la ZA.
On nous signale que si l’avancement de l’aspect matériel pourrait se régler dans un délai raisonnable, l’aspect capacité humaine afin d’exploiter le système au sein de notre zone de police semble toutefois bénéficier d’un investissement nettement moins enthousiaste !
Dès lors, si l’aspect « prévention/dissuasion » sera opérant (un certain temps à tout le moins), l’aspect « répression/élucidation » méritera inévitablement une certaine marge de manœuvre financière pour en garantir le suivi…
Ceci est une autre histoire, sachant que les services de police sont depuis belles lurettes en sous-effectif, et qu’ils manquent cruellement de moyens.
Restons cependant positifs, il vaut mieux 2 caméras en place et fonctionnelles, que rien du tout !
Affaire à suivre.
Olivier Merche, président du CEFER